Les révoltés du 92 : des maires en fin de règne qui ont peur de perdre leur pouvoir !

Des élus UMP de banlieue créent un « collectif des maires en colères » pour s’insurger contre le projet Grand Paris et de réorganisation territoriale avec la métropole de Paris.

Mais qui sont-ils ? 

(Source : le point, les révoltés du grand Paris

«  Les « révoltés », qui représentent plusieurs départements de petite et grande couronne à l’exception notable de l’Essonne, sont emmenés par quatre chefs de file :

  • Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, pour le Val-de-Marne,
  • Thierry Meignen, maire du Blanc-Mesnil, pour la Seine-Saint-Denis
  • Philippe Brillault, maire du Chesnay
  • Philippe Pemezec, notre maire du Plessis-Robinson, pour les Hauts-de-Seine,

Figurent également parmi les frondeurs quelques « figures » de la droite francilienne, telles que Patrick Balkany (Levallois-Perret) ou encore Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Puteaux). »

Bref les « révoltés du 92 » sont les dignes héritiers des Hauts-de-Seine de Charles Pasqua et de gouvernances peu éthiques et peu transparentes. D’ailleurs dans le dernier tract reçu dans nos boîtes aux lettres ce weekend de mi mars 2015 au Plessis-Robinson dans le cadre des élections départementales, le maire P Pemezec, digne « pasquaboy » refait l’éloge de son maître et l’apologie de son Pacte92 qui selon lui a permis « de rénover le patrimoine social du Plessis, rebâtir la cité jardin, reconstruire les groupes scolaires Joliot-Curie et Louis Hachette, créer le jardin de Robinson et permettre l’accession à la propriété pour le locataire social. »

Mais que craignent-ils ?

« Ils disent leur inquiétude de voir le maire, « figure politique préférée des Français » et dernier bouclier de protection du citoyen, privé demain de tout pouvoir. »

Qui dit pouvoir, dit méthode de gouvernance …

Notre maire est le premier à craindre de perdre son « pouvoir ». Il ne veut pas non plus que le département des Hauts-de-Seine évolue en terme de gouvernance et pour cause : Il est vrai qu’au conseil général des Hauts-de-Seine aujourd’hui environ 80 % des délibérations sont votées en comité non public et donc seules 20 % des décisions sont débattues publiquement. Ce défaut de démocratie ouverte et transparente n’est-il pas le 1er pas vers les dérives de la corruption et de la montée du vote du FN. C’est vrai que le maire du Plessis-Robinson, Philippe Pemezec, se plait dans ce mode de pouvoir et de gouvernance « vivons caché vivons heureux » mais qui aura une fin, on le voit avec M Balkany dont l’immunité parlementaire va être probablement levée le 18 mars prochain pour des soupçons de corruption et de fraude fiscale (Source le Monde Pourquoi les juges demandes la levée de l’immunité parlementaire de Patrick Balkany) .

Ainsi la mairie du Plessis ne respecte même pas la loi 133 du code des marchés publics prévoit que toute collectivité doit publier au cours du premier trimestre de chaque année une liste des marchés conclus l’année précédente ainsi que le nom des attributaires (source blog PS du Plessis) . De même les compte-rendu des conseils municipaux du Plessis-Robinson (comme les bans de mariage d’ailleurs) ne sont ni affichés à l’extérieur de la mairie ni sur le site internet de la ville comme dans les autres mairies voisines. D’autre part, les modalités de concertations sur le PLU ne sont pas respectées ou même pas définies pour la révision du RLP (règlement Local de Publicité).

M Pemezec va aussi plus loin en terme de gouvernance avec le déni de la démocratie et des droits de l’opposition. Ainsi encore lors du dernier conseil municipal du 11 mars dernier, il a encore réitéré ses méthodes de « roi Pichocrole » en interrompant, JF Papot, dès sa prise de parole pour donner son point de vue sur le débat d’orientation budgétaire pour vociférer :

« Vous êtes entrain d’assassiner la démocratie », les « maires ont la rage »… et d’ajouter « Les médias sont à la solde et complice du gouvernement » .

Cela ne vous rappellerait pas les propos de victimisation utilisée par des certains extrémistes …

Ainsi le maire de se vanter en conseil municipal du 5 février 2015, qu’il faut « le même poids pour Charlie que pour Zemmour ». C’est vrai que durant ces élections départementales de mars 2015, la proximité avec l’extrême droite du Plessis se renforce. Ainsi la mairie ne s’est pas pressée pour nettoyer les palissades de construction recouvertes de tracts FN et encore ce dernier dimanche 15 mars sur le marché du Plessis le maire a bien dit bonjour aux sympathisants du FN qui distribuaient sur la place du marché mais sans leur demander de se déplacer sur une zone de voirie autorisée.

Mais pire le maire est prêt à nier la démocratie de ces concitoyens en dénigrant leur droit à pétition. Ainsi lors du conseil municipal du 5 février 2015 en évoquant la décision de la mairie de demander au STIF de rétablir le passage de la ligne 195 Moulin de la tour, a-t-il indiqué qu’il était peu sensible aux pétitions et donc aux 400 pétitionnaires du quartier Le Pierrier qui en avait fait cette demande ! Le maire a poussé le ridicule et la tartufferie en envoyant un courrier aux habitants du quartier contenant un mensonge éhonté :  la suppression initiale de ce passage du bus serait du fait du stif pour le passage du T6 », mais non c’est le 1er adjoint M Blot qui en avait fait la demande expresse au Stif pour satisfaire des « clients » incommodés par le bruit des bus !

Mais ces maires en colère sont surtout vent debout contre l’évolution des compétences pour la prochaine mandature du conseil départemental qui sera une transition avant la transition complète vers les nouveaux conseils de territoires et la métropole.

Mais pourquoi donc ?

Reprenons quelques unes des interrogations de Mr Pemezec sur son blog pour exprimer « cette colère » et donnons un éclairage de la réalité factuelle.

 

Questions de M Pemezec sur son blog Nos réponses pour le Plessis-Robinson Réponses pour le département incluant notre canton Châtenay-Malabry, Plessis-Robinson et Sceaux
Qui va s’occuper de nos enfants ?
  • Pour les maternelles et scolaires, c’est toujours à la commune de gérer les établissements. Charge à l’éducation nationale de définir le programme éducatif. La réforme des rythmes scolaires en fait partie.Le dernier débat d’orientation budgétaire du 11 mars 2015 ne permet toujours pas de connaître la planification de la restructuration de l’école Joliot Curie et de la réhabilitation de l’école F Peatrik qui n’est toujours pas lancée.Alors que la population s’est accrue de 20% en 5ans, et que le diagnostic du PLU « annonce la saturation de deux écoles maternelles : l’école Juliot Curie et l’école H Peatrick. et que l’école élémentaire L. Hachette pourrait être rapidement saturée ».
  • Pour les collèges, il s’agit encore de la compétence du département. Potentiellement elle pourra revenir à la région qui gère déjà les lycées. Mais cela serait-ce un mal ? Non

– Pour plus de complémentarité et de rationalisation des coûts de services.

– Pour palier aux errements de gestion de la majorité UMP au CG92 : un exemple concret, le contrat PPP pour le collège de Courbevoie qui a été pointé par la Cour des Comptes : il a coûté plus cher à la collectivité qu’une maîtrise d’ouvrage publique classique. « Le projet du conseil général a fait perdre 5,7 M€ au département », commente le conseiller général écologiste Vincent Gazeilles (autre source : le Parisien Un collège plus cher…)

Globalement les dépenses d’investissement consacrées à la construction et réhabilitation des collèges a été réduite de plus de 20 Meuros entre les budgets 2015 et 2011.

D’autre part, le CG92 a divisé par 2 les aides aux élèves en difficultés (639 Keuros pour 2014-1015 au lieu de 1,7 Meuros pour 2013-2014)

Pour notre canton, Le collège Brossolette à Chatenay-Malabry ne dispose pas d’équipements sportifs adéquats pour la pratique du sport en lieu abrité.

  • Pour les lycées, il s’agit d’une compétence de la Région mais qui nécessite que les maires mettent à disposition une réserve dans le PLU pour édifier tout nouveau lycée.
  • Et pour les étudiants, la CABH et les mairies UMP de Châtenay-Malabry et d’Antony ont fait le choix de réduire le logement étudiant

– Sur la résidence universitaire dont la CABH s’est fait l’acquéreur au profit d’opérations immobilières juteuses.

– Mais aussi en démantelant la maison des élèves de l’école de centrale de Châtenay qui offre 1200 logements étudiants en parfait état.Par contre la majorité UMP du CG92 a dépensé plus de 500 000 euros (hors investissement) pour une faculté privée, le pôle Léonard de Vinci.

Qui va financer nos crèches ? Statut avril 2013 (diagnostic révision du PLU) : la ville du Plessis dispose de sept crèches municipales, d’une capacité globale d’accueil de 367 berceaux et d’une capacité de 76 berceaux dans des structures privées. Donc aucun financement par le CG92. Sur 500 établissements d’accueil de la petite enfance, le CG92 s’est désengagé quasiment de toute la gestion des crèches vers les communes : il ne reste plus que 6 établissements gérés par le département dans 2 villes hors de notre canton.
Qui va s’occuper de nos ainés ? (et nous rajoutons des personnes en difficultés sociales ou de santé) Statut avril 2013 (diagnostic révision du PLU) : La ville du Plessis dispose

  • de trois résidences pour personnes âgées d’une capacité globale d’environ 169 logements, qui appartiennent à l’O.P.D.H.L.M.
  • d’un Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de 100 places
  • d’un foyer d’accueil de 24 personnes handicapées mentales ouvert en 1993 grâce à une association caritative « Les Amis de l’Atelier », rue Paul Rivet, avec un CAT (Centre d’Apprentissage au Travail) et un CITL (Centre d’Initiation au Travail et aux Loisirs).
Mais il n’y a pas que les ainés mais toutes les personnes en difficulté dont le CG92 doit s’occuper. La solidarité est et demeurera sa première compétence. Aujourd’hui le CG92 ne dépense que 59% de son budget en dépenses sociales alors que la moyenne nationale est de 64%.

  • Ainsi faute de moyens, un dossier à la Maison Départementale des Personnes Handicapées nécessite 9 mois d’instruction.
  • Le programme d’aide pour d’insertion et pour le retour à l’emploi a été diminué de 3 Meuros entre 2014 et 2015 , en pleine crise d’emploi.

Par contre lors de sa dernière mandature, le CG92 a privilégie des dépenses somptuaires

  • 600 Keuros pour une collection de bonzaïs
  • 4,6 Meuros pour un nouveau logo

et a augmenté le budget d’investissement de la culture de 6,5 Meuros en 2014 à à 85,9 Meuros en 2015.

Ainsi participe à cette gabegie financière « le projet de cité musicale d’excellence sur l’île Seguin représentative de la mégalomanie du 92 pour les projets pharaoniques,  avec un coût de 18 Meuros par an pendant 30 ans soit un global 540 M€ HT !

Qui va entretenir nos routes ? (et nous rajoutons de nos infrastructures de déplacement)
  •  Pour les routes communales du Plessis, la mairie a fait le choix d’utiliser un PPP pour 40 % de sa voirie pour un coût de 3,2 Meuros/an pendant 20 ans, et continue de nier qu’il s’agit d’une dette reconnue par la cour des comptes.
  • Quasiment aucun aménagement cyclable n’existe sur les voies communales. C’est effectivement grâce au département sur les axes départementaux RD2, RD75 qu’ont été réalisés quelques aménagements pour les circulations douces mais sans cohérence sur l’ensemble de la ville.
  • En raison de la densification intensive de la ville, les axes routiers se trouvent saturés et la ville essaie de trouver des solutions palliatives peu efficaces : changement de sens de circulation de la Division Leclerc, voie sens alternatif devant la médiathèque pour remplacer l’ancienne portion rue Loup Pendu supprimée …
  • Pour les transports en commun, il ne faut pas qu’il gênent « certains clients » (ex : Bus 195 déplacé à l’initiative de la mairie bvd Moulin de la Tour) ou qu’ils impactent les projets immobiliers du maire (ex : SMR du TAC refusé dans la zone Noveos et déporté sur zone 3,5 ha de forêt)
Effectivement à cette mi mars 2015, le sénat et le parlement sont encore en cours d’examen l’article 8 de la loi NOTRe qui pourrait donc transférer la gestion des voiries non urbaines (et donc départementales) aux régions dans un souci de gestion rationnelle et coordonnée de la mobilité : transports routiers, collectifs, publics.Car n’oublions pas qu’en Ile de France, c’est déjà la région via le STIF qui gère les transports collectifs.Mais il pourrait être prévu que la région délègue aux conseils territoriaux la gestion de ces voiries pour être au plus proche des territoires.Mais le bilan du département est aujourd’hui bien déplorable pour la gestion des infrastructures de déplacement en terme de développement durable et de protection de la santé :

  • Elargissements de voirie routière qui font augmenter le trafic routier alors que celui-ci génère pollution de l’air et maladies respiratoires au plan local et gaz à effet de serre au plan global.
  • Toujours pas de prise en compte d’un réseau cyclable départemental cohérent
  • Soutien du développement des tramways mais au détriment des forêts (ex SMR TAC), et tout en refusant les nombreuses possibilités de bus en site propre, pourtant bien moins coûteuses et qui permettrait de mailler rapidement le département en transports en commun efficaces.
Qui va s’occuper de nos logements (avec un focus en particulier sur les logements sociaux) ?
  • Pour le logement en général, la densification massive de la ville a entrainé une augmentation +30% de logements en 15 ans.Ainsi durant la dernière période avec la ZAC nouvelle cité jardin, le Plessis Robinson a cru de plus de 350 logements par an soit près du triple du nouvel objectif du PLH de la CABH reprenant les objectifs du SDRIF. (voir point ci-contre pour réponse département).

Le maire souhaite poursuivre cette tendance avec la future ZAC Noveos alors que le SDRIF ne requiert qu’une augmentation de la population de 15 % d’ici 2030 !

  • Pour le logement social, Rappelons tout d’abord qu’un enquête administrative a été ouverte en décembre 2013 par le service de l’OPDHLM 92 contre l’ancien directeur de l’office du Plessis Robinson pour des faits « d’utilisation du personnel à des fins personnelles » et de « détournement de fonds publics ».

Le maire détourne outre la mixité sociale, la vocation sociale des logements sociaux en se refusant à appliquer les surloyers au Plessis , ou en offrant des logements sociaux à l’accession à la propriété à des conditions avantageuses par rapport au marché de l’immobilier, mais pire fait part de ses aspirations à la discrimination sociale : Il avait expliqué à une journaliste de Mediapart tout faire pour qu’il y ait le moins possible d’« Arabes » dans sa ville, notamment en surveillant l’attribution des logements sociaux.D’où peut être son inquiétude quant à la gestion centralisée des Offices Publics de l’Habitat qui selon lui sont actuellement des « outils sociaux au plus proche des réalités et des besoins des citoyens ».

Outre l’inquiétude du maire quand à la proximité que nous considérons non pas sociale mais « clientéliste » du parc HLM du Plessis, le taux de logement social est également dans le collimateur du maire qui compte l’abaisser à un taux de 30 %. Le Plessis Robinson a un taux de 42,91 % au dessus du seuil de 25 % loi SRU, mais en y intégrant probablement les logements de fonction des gendarmes.

Actuellement :

  • Pour le logement de façon générale, depuis 2004, c’est la communauté d’agglomération des hauts de Bièvre (la CABH) qui gère le PLH, plan local de l’habitat. D’ailleurs M Pemezec était le rapporteur du PLH présenté au conseil de la CABH de décembre 2014 qui fixe un objectif entre 2015 et 2020 pour l’ensemble de la CABH de seulement 1170 logements par an pour l’ensemble de la CABH regroupant 7 communes avec au total 187000 habitants en 2013. Ce qui nous a permis de supputer un objectif pour la ville du Plessis-Robinson de l’ordre d’une centaine de logements par an seulement !Quant au logement social, la rénovation des logements du parc de l’OPDHLM 92 a démarré mais pas assez intensément en quantité ni en qualité .
  • A noter en particulier, un manque d’entretien des logements de la butte rouge à Châtenay-Malabry, qui occasionne maintenant des problèmes d’humidité récurrents (infiltrations murs non étanches, problèmes d’aération), ce qui en rend certains logements même non conformes à l’habitation. Urgence il y donc d’un audit de tout le parc HLM des Hauts de Seines pour remettre les logements à une conformité d’habitation décente.
  • En terme de rénovation énergétique, le département donne les mêmes subventions aux bailleurs sociaux quelque soit l’atteinte d’objectifs de qualité énergétique, en se limitant à un seuil minimal de catégorie C. Or meilleure est l’efficacité énergétique, moindre sont les charges des locataires du parc social : les personnes fragilisées pourraient ainsi bénéficier d’un peu plus de pouvoir d’achat.
  • Un autre exemple de mauvaise gestion de l’OPDHLM 92 en terme d’efficacité énergétique, est celui du projet de géothermie sur le Plessis-Robinson qui s’est accompagné de l’installation de chauffe-eau en raison de la faible rentabilité énergétique du système envisagé. Mais au lieu de privilégier l’installation de panneaux solaires, le choix s’est porté sur des chauffe-eau électriques individuels qui ont entraîné une forte augmentation des factures électriques des habitants des logements sociaux.

 

Pour le futur, l’habitat sera la compétence forte de la Métropole du Grand Paris (MGP) qui conserve l’élaboration du Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement (PMHH). Il est prévu (acquis) un report de 2 ans de l’action en matière de logement le temps que la MGP adopte son PMHH.

Qui va décider de l’urbanisme de nos villes ? Depuis la nouvelle loi ALUR de mars 2014, d’ici 2017 le Plan Local d’Urbanisme doit être transféré à la CABH ou au futur conseil de territoire. En effet, la réalité du fonctionnement et de l’organisation des territoires en particulier dans nos vielles très denses de banlieue et touche à touche fait de l’intercommunalité l’échelle pertinente pour coordonner les politiques d’urbanisme, d’habitat et de déplacements tout en donnant une opportunité de gérer au mieux le budget (économie des ressources).Ce n’est donc pas la MGP qui va changer la donne du PLU !Pour l’instant le PLU est encore géré au niveau de la commune du Plessis-Robinson d’où

La vision incohérente du PLU sur notre territoire est aujourd’hui à l’origine des problèmes rencontrés au quotidien par les habitants : engorgement du trafic, manque de place de parkings, absence de commerces dans certains secteurs, difficultés de déplacement pour les vélos, écoles surchargées, avec une recentralisation de toute l’activité sur la cœur de ville –cité jardin y compris pour la culture avec une médiathèque pharaonique (et prévision destruction théâtres du Pierrier),

Le maire a fait appel pour l’aménagement urbain de la ZAC cœur de ville et cité jardin, à la SEMPRO et a crée une SPL avec son « ami » M Schosteck, maire de Chatillon, pour le futur pour laquelle le maire s’est déjà attribué un salaire même si encore aucune activité au demeurant. Le maire a d’ailleurs exclu l’opposition de ces 2 sociétés d’aménagement qui deviennent donc totalement opaques en terme de transparence de fonctionnement.

En ce début mars 2015, il est prévu que la MGP n’élabore plus un PLU métropolitain, mais seulement un SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), la responsabilité du PLU, de ce fait intercommunal, revenant aux territoires. L’article du Parisien du 15 mars 2015 la cité musicale et le stade arena sortent de terre donne un indice de la gestion du CG92 en terme d’urbanisme

  • Le CG92 a donné une aide au projet de stade de l’Arena 92, «sous forme d’intention d’achat de 31000 m2 de bureaux au prix des domaines de 167 millions d’euros et cela pour regrouper les services départementaux au sein de ce futur complexe privé. Cela donnerait en tout cas une garantie non négligeable au patron du club, Jacky Lorenzetti, dans ses négociations avec les banques, [] pour cette opération de 350 Millions d’euros. (Source le Parisien du 6/07/2013 « le conseil général vole au secours de l’Arena »). Le maire du Plessis-Robinson a également aidé son amil M Lorenzetti lorsque le centre d ‘entraînement pour l’équipe professionnelle de rugby devait quitter Antony : il a donné un bail de 50 ans pour un loyer modique de 36 000 HT par an pour construire le centre sur le Plessis-Robinson au détriment du sport collectif et de l’intérêt du budget communal.
  • Concernant la cité musicale, Vincent Gazeilles, conseiller général EELV des Hauts de Seine, a fait état dans son intervention au conseil général en Séance publique du 21 juin 2013 d’un « projet de cité musicale d’excellence qui tourne véritablement à la caricature » :
  • «Une caricature sur l’utilité du projet » 
  • «Une caricature en matière de concertation»
  • « Un projet caricatural concernant le volet environnemental »
  • Enfin, une caricature financière » « Ce projet nous coûtera 18 millions d’euros par an pendant 30 ans ! 540 M€ HT ! ».

 

Outre ces dérives d’urbanisme orienté vers la mégalomanie des grandeurs ou en faveur du sport d’élite, le CG92 a également tort de déséquilibrer l’offre de logements et d’emplois industriels de proximité vers le tout bureau. En effet outre entraîner depuis des années un déséquilibre entre le logement et l’emploi (le parc de la défense en est un illustre exemple) et des conditions de travail dégradées par des temps/conditions de transport insupportable, cette vision urbanistique va tout droit à l’échec financier avec une saturation du marché d’immobilier de l’entreprises déjà constaté (Source Le Parisien les futurs tours du Pont d’Issy au point mort).

En terme de développement durable, 3 exemples concrets nous concernant montrent le peu de considération du CG92 en la matière :

Pour conclure, une citation de circonstance pour ce collectif de maires en colère, et pour notre maire du Plessis-Robinson :

« La colère obscurcit tellement l’esprit, qu’il ne peut pas percevoir la vérité ».

Un commentaire pour “Les révoltés du 92 : des maires en fin de règne qui ont peur de perdre leur pouvoir !”

  1. Merci pour ces informations.
    Qui aurait cru la fin de l’impunité des Balkany ?
    Lorsque les politiques sont en place depuis trop longtemps ils finissent souvent par croire qu’ils sont propriétaires et non pas gestionnaire du bien commun.
    P. Pemezec est maire du Plessis-Robinson depuis 1989, cela fait plus d’un quart de siècle !!! Inévitablement, on finit par se croire maître des lieux .

    Il n’y a pas de fatalité; lorsque les citoyens s’emparent de la politique le clientélisme, les malversations disparaissent.

    Il faut effectivement comme vous le faites ici faire preuve de ténacité et de courage.
    C’est pour le bien commun, pour nous tous.
    Et pour cela je vous dis merci !
    Bien cordialement,

    Un Robinsonnais

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