Les règles de l’urbanisme au Plessis-Robinson : dignes du clan « Pasqua’s Boys » [1] du milieu du 9-2 ? Histoire N°4

Histoire N°4  le club d’entraînement Racing Métro ou comment un réseau d’amis fourvoie l’intérêt général ?

  • Les Prémices du projet

Parc des sports AVANT

-CM (Conseil Municipal) du 13/10/2010 :  « approbation du plan de développement du parc des sports avec après constatation d’une désaffectation effective, un déclassement du domaine public d’une partie du parc des sports à concurrence d’une emprise de 13 609 m2. »

-Le 28/10/2010 : Lettre de Mr Jacky Lorenzetti au maire faisant part de son souhait d’implanter sur le Plessis Robinson un centre d’entraînement et de formation pour l’équipe de Rugby du Racing Metro 92.

Comment si cela n’avait pas déjà été prévu d’avance ….ou cousu de fil blanc si vous avez des dons de couturier(e)s …Mais au fait où était le club d’entraînement initialement avant ce projet sur le Plessis-Robinson ?

Source : article du journal de Robinson de Jérôme du 4 juin 2011, Le projet de centre d’entraînement du Racing-Métro 92 au Plessis avance _ Le Journal de Robinson (lien avec article car site aujourd’hui fermé)

Le club de rugby, qui s’entraînait jusqu’ici à la Croix-de-Berny, déménagera en 2012 au Parc des sports du Plessis-Robinson. La construction du centre d’entraînement représente un investissement de 10 millions d’euros.

Extraits d’une dépêche AFP : Le Racing Métro a signé un partenariat avec la commune du Plessis-Robinson pour la construction d’un nouveau centre d’entraînement, d’un coût de 10 millions d’euros quasi intégralement financé par le club et livré à l’été 2012. Ce nouveau site viendra s’ajouter à son nouveau stade, l’Arena 92, construit par l’architecte Christian de Portzamparc derrière le quartier d’affaires de La Défense qui doit être opérationnel pour le début de la saison 2013- 2014. Le site du Parc des sports du Plessis-Robinson regroupera le centre d’entraînement de l’équipe professionnelle, le centre de formation, une école de rugby et le siège administratif du club. Le siège de la holding du président Jacky Lorenzetti, Ovalto, sera également sur place. Le Racin Métro s’entraîne actuellement à La Croix-de-Berny (…)

Mais pourquoi le Racing doit-il déménager d’Antony ? En fait la famille Devedjan (Monsieur Devedjian président du conseil général des Hauts de Seine et son épouse, Madame Sophie Devedjian, est également 1ère Maire adjointe d’Antony chargée de l’urbanisme, de la politique de la ville et de la cohésion sociale) avait d’autres visées sur le terrain du club d’entraînement et devinez quoi : une belle opération immobilière « de plusieurs centaines de logements collectifs sur les terrains de la Résidence Universitaire d’Antony et de l’US Métro (=Racing Metro), puisque le projet (…) est à 550 mètres de la destruction des bâtiments. Et l’US Métro (=Racing Metro),  est à moins de 300 mètres de la gare.… »(Source débats réunion conseil municipal du 19/10/2012 d’Antony http://www.ville-antony.fr/files/Ma-Mairie/Comptes-rendus/debats/2012/2012.10.19.pdf- Propos de Mr Rivet, élu PS).

A noter que Mr Devedjian, président du conseil général des Hauts de Seine, ne doit pas également être très étranger à la décision récente en 2013 d’une aide financière du dit conseil général au projet de stade de l’Arena 92, sous forme d’intention d’achat de 31000 m2 de bureaux  au prix des domaines de 167 millions d’euros et cela pour regrouper les services départementaux au sein de ce futur complexe privé. Cela donnerait en tout cas une garantie non négligeable au patron du club, Jacky Lorenzetti, dans ses négociations avec les banques, [] pour cette opération de 350 Millions d’euros. (Source le Parisien du 6/07/2013 « le conseil général vole au secours de l’Arena »).

  • Les bases du partenariat initial entre la mairie et le club de rugby

-CM du 9/12/2010 (point 13) Est acté un bail à construction avec le Racing Metro permettant à notre ville 

  • de rester propriétaire du terrain,
  • d’exclure toute participation de la ville au financement des équipements propres nécessaires à l’installation d’un tel club,
  • avec un loyer évalué par France Domaines à 36 000 HT par an durant toute la durée du bail de 50 ans, soit la somme totale de 1 800 000 euros HT.
  • Après ce délai, la mairie redevient propriétaire des lieux et des constructions.

A noter que bail n’était pas annexé aux documents transmis aux élus pour préparation du conseil municipal . On ne perd pas les us et coutumes de la mairie en terme de manquement à la transparence pour une bonne pratique démocratique des fonctions d ‘Elus.

Les élus de l’opposition se sont interrogés sur le prix « bas » estimé par les domaines du bail : le maire a indiqué que le Racing quant à lui pensait que le montant serait plus bas. D’autre part, l’opposition souhaite avoir un état de budget précis quant aux coûts d’aménagement (destruction, remise en état des équipements existants).Ainsi qu’est donné autorisation au Racing Arena de déposer un permis de construire sur la parcelle déclassée de 13 609 m2 ET sur la parcelle dernièrement acquise par la ville, soit une surface totale de 14 356 m2.

Jour de l’inauguration de gauche à droite : P Pemezec, P Devedjian, inconnu, J Lorenzetti

Le projet passe de 13 609 à 14356 m2 avec en plus l’acquisition aux frais des contribuables de notre commune d’une parcelle privative de 747 m2 probablement dédiée dès le départ au projet du Racing  et le tout pour un bail de 50 ans avec un loyer de 3000 euros/mois définitivement signé le 13/05/2013.

  • Les premiers impacts coûts indirects liés à ce projet et cela aux frais des contribuables du Plessis-Robinson

CM du 31/01/2011 ( point 11) : Pour pallier à la diminution du nombre de terrains pour la pratique des sports collectifs à l’usage de tous occasionnée p ar le « don » au Racing d’une partie du parc des sports en vue d’un sport d’élites professionnelles, la mairie a fait acté l’autorisation du lancement d’appel d’offre en procédure adaptée pour transformer 2 terrains engazonnés en pelouse naturelle « cell systems » et « lavaterr » en gazons synthétiques afin d’augmenter le temps d’utilisation des terrains et cela pour un coût de 1 667 000 euros HT !

-CM du 28/02/2011 (point 7 et 8): Pour faire passer la pilule amère de ce coût proche de 2 millions d’euros, le maire a signifié une diminution du coût d’entretien des terrains, pour la somme de 190 000 euros HT, ainsi que des espaces verts de 39 235 euros HT suite à la perte des terrains schiste et surfaces annexes cédés au Racing … et a demandé un subvention au conseil régional d’Ile de France 

 –CM du 15/12/2011 (point 20) : Un nouvel avenant est demandé pour le contrat d’entretien du parc des sports pour l’entretien des deux terrains sportifs engazonnés en pelouse synthétique.  A noter que Le montant de l’avenant n’est pas notifié au public.

  • Quatre étapes d’extension de surface sur le patrimoine communale et/ou d’extensions de l’activité en moins de 2 ans et souvent aux frais de la commune, sans avoir d’information en séance publique quant au montant des avenants des loyers pour la commune par rapport aux baux initiaux.  

-CM du 17/06/2011 (point 16, 17 et 18) : 1ère étape d’extension de surface du Racing  aux frais de la commune

Pour permettre la réalisation du projet, il est prévu d’inclure dans le bail un second terrain de sport aménagé naturellement en herbe afin que les joueurs (du Racing) puissent s’entraîner sur toute surface. Pour permettre d’inclure dans le bail ce terrain, la mairie a constaté la désaffectation du terrain d’emprise (après avoir mis en place une clôture payée par la commune) et prononcé son déclassement à partir du 21/06/2011. Un avenant sera soumis à un prochain conseil municipal.

Sans attendre la décision du conseil municipal relative à cet avenant, la mairie permet au Racing de déposer toute autorisation d’urbanisme tel un permis de construire modificatif sur ce terrain légué en sus au Racing, terrain dont n’a pas été mentionné la superficie en audience publique !

-CM du 12/07/2011 (point 11) : 2ème étape d’extension des activités du Racing

Le Racing Arena a fait part de son souhait de réaliser un centre de formation plus important qu’initialement prévu, afin de permettre l’accueil et la formation d’un plus grand nombre de joueurs.

Le bail doit être revenu non seulement pour l’extension de superficie précédemment actée en juin 2011, mais aussi avec l’agrandissement du centre avec la surélévation du bâtiment du centre de formation.

-CM du 28/06/2012 (point 17) :  3ème étape d’extension en surface du Racing aux frais de la commune

L’assiette du bail à construction était partiellement enclavée par une partie du parking située Paul Langevin et de ce fait, selon la mairie et le Racing, l’entrée au centre d’entraînement été rendue difficile et peu accueillante.

Le Racing a donc sollicité la mairie pour l’extension du terrain d’assiette sur l’extrémité sud du parking, afin d’y aménager un parvis de haute qualité marquant l’entrée du club, et d’autre part le maintien des places de parking qui serviront à l’accueil des visiteurs.

Après réflexion, il est possible de donner satisfaction au club dans la mesure où un nouveau parking est en cours d’aménagement en lieu et place du skate parc.

Disons plutôt que la mairie a fait déplacer le skate parc (ce qui a nécessité sa fermeture avant réouverture le long des bulles de Tennis) pour permettre cet déplacement du parking (indispensable pour les jours de marché). Mr Pemezec ne semble pas réfléchir longtemps pour céder à toutes les envies et caprices de Mr Lorenzetti.

La mairie a donc acté la désaffectation du terrain sud parking afin de prononcer son déclassement.

-CM du 04/07/2013 (point 28) :  4ème étape d’extension en surface du Racing aux frais de la commune

Le Racing avait une convention d’occupation précaire de 4 ans dans le bâtiment 6 avenue Descartes depuis le 21 mars 2011. Une moitié de l’ancienne industrie Blanchard était donc utilisée par le Racing comme entrepôt pour divers produits de merchandising à l’effigie du club.

Face au succès de l’école de Rugby, le Racing a fait part d’utiliser également la seconde moitié de l’entrepôt à ce jour inutilisée afin d’y aménager un terrain d’entraînement pour les jeunes de l’école de rugby notamment, des vestiaires et un club house.

Que de beaux prétextes les enfants pour créer un club house ! Surtout «alors que le nombre de jeunes du Plessis accueillis au sein de centre d’entraînement va passer de 180 à 120 (manque de places, on vous dit) » (source http://www.partisocialiste-plessisrobinson.fr/ compte rendu du conseil municipal du 4 juillet 2013, « le Racing club étend son emprise sur la ville »)

En tant que propriétaire du bâtiment la commune a donc ainsi autoriser le Racing à déposer son permis de construire à cet effet dans des locaux communaux. 

 A quant la prochaine extension ? Mr Lorenzetti ne doit pas être un si bon gestionnaire que ça vu qu’il doit se reprendre à plusieurs reprises pour élaborer son projet et. Au fait qui est le maire Mr Lorenzetti ou Mr Pemezec qui semble obéir au doigt et à l’œil à tous les souhaits  du Racing sans tenir compte de l’intérêt général.

  •  Mais qui est ce Mr Lorenzetti et quels sont les liens avec notre maire ?

Prenons d’abord comme source les auteurs eux même : Mr Pemezec en personne (Source  blog de Philippe Pemezec le racing métro inaugure son nouveau centre d’entraînement au Plessis Robinson le 15 octobre 2012 http://philippepemezec.fr/le-racing-metro-92-inaugure-son-nouveau-centre-dentrainement-au-plessis-robinson/).

 « Nous voulons au Plessis-Robinson, profiter pleinement de cette pédagogie de l’effort, du respect et de la fraternité propre au rugby, pour que nos jeunes puissent acquérir des principes qui les rendront plus forts dans leur vie d’adulte. (…)

Nous sommes très vite tombés d’accord, lors de nos négociations, sur cet aspect des choses, avec Jacky LORENZETTI. L’installation du Racing est le fruit d’un partenariat exemplaire, entre la ville, Jacky LORENZETTI, Pascal SIMONIN, et les clubs utilisateurs. Sans cette bonne volonté des uns et des autres, nous ne serions pas réunis aujourd’hui pour cette belle fête !

Je tire enfin un coup de chapeau à Jacky LORENZETTI pour la confiance qu’il nous a accordée, ensuite pour les valeurs qu’il porte, des valeurs d’amitié et de travail, qui sont aussi celles de son sport préféré. Enfin je veux saluer le parcours du capitaine d’industrie qui ose prendre des risques dans un pays devenu trop frileux. Il aurait pu s’offrir une retraite dorée en revendant FONCIA, il est reparti de zéro en misant tout dans un projet à la fois sportif et économique, créateur de valeur et de richesse.

Alors Merci Monsieur LORENZETTI et vive le rugby !

Bien étrange ce merci, ne serait-ce pas plutôt à Mr Lorenzetti de remercier Mr Pemezec. En tout cas on a bien compris Mr Lorenzetti est bien un ami de Mr Pemezec.

Mais quelles sont les activités de Mr Jacky Lorenzetti ? (Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacky_Lorenzetti)

Jacky Lorenzetti créa en 1972 la Franco-Suisse de Gestion, une entreprise d’administration de biens et de transaction immobilière, rebaptisée par la suite Foncia. Il est encore président du conseil d’administration de Terreïs, une société foncière dont le patrimoine est constitué de bureaux (de petite et moyenne taille) et de murs de commerces en centre-ville de Paris.

Jacky Lorenzetti est un homme d’affaires et propriétaire foncier français dont les avoirs furent estimés en 2012 à 245 millions d’euros. Selon la revue Challenges, Jacky Lorenzetti et sa famille se situent à la 169e place des plus grandes fortunes de France1.

M. Lorenzetti a également acquis 61% du capital du Racing-Métro 92 en mai 2006. Il est alors devenu le président du club de rugby.

Dans une interview de 2007, il dit : « Foncia qui est mon activité principale est essentielle puisque je conserve la présidence du directoire du groupe. Terreïs [propriétaire de 30% du réseau Foncia] et le rugby occupent le reste de mon temps… »

 En fait Mr Pemezec connaît bien toute la famille Lorenzetti depuis de longues dates  de part leurs activités dans l’immobilier en particulier au Plessis Robinson. L’article du journal de Robinson de Jérôme du 31 mars 2011, Comment le Racing vient s’installer au Plessis _ Le Journal de Robinson – (lien avec article car site aujourd’hui fermé) illustre bien ses propos.

– Investissement au cœur de ville par Pascal Lorenzetti : Dans son livre Bonheur de Ville [2], le maire du Plessis-Robinson Philippe Pemezec explique comment, récemment élu à la mairie, il a négocié avec l’Office HLM du département l’achat des terrains du futur Cœur de Ville. À l’époque, l’office est dirigé par Patrick Balkany et Didier Schuller (dont M. Pemezec explique qu’ils « vont jouer un rôle clé dans l’avenir de cette ville, reconnaissons-le »). Puis M. Pemezec écrit : « (…) Il nous faut alors vendre les droits à construire. (…) Une ville sinistrée, une pression fiscale élevée, (…) qui aurait misé un centime sur le Plessis-Robinson ? Le premier à y croire est Pascal Lorenzetti, alors patron de Franco-Suisse. Il achète immédiatement un premier terrain pour y construire la résidence de Montesquiou (…) »

La famille Lorenzetti est donc, dès le début de la mandature de M. Pemezec, partie prenante de l’opération immobilière du Cœur de Ville.

–       Investissement dans la cité jardin par Foncia dont le PDG est Jacky Lorenzetti (celui là même qui est aujourd’hui à la tête du Racing Metro) :Philippe Pemezec raconte un peu plus loin dans ce même livre « la renaissance de la cité- jardin » dans laquelle il fera construire 1 300 logements dont 250 logements sociaux autour du marché et d’une rivière artificielle. Il évoque l’attrait du PDG de Foncia (2), Jacky Lorenzetti, pour les droits à construire de ce projet immobilier : « Désormais, j’impose mes vues. (…) [En 2000], il reste 21 hectares en friche à aménager. (…) je suis bien décidé à imposer mes vues pour ces troisième et quatrième phases de la Cité-jardins. (…) »

Ainsi Franco Suisse et Foncia , deux sociétés aux intérêts liés à ceux des Lorenzetti vont construire  dans la cité jardin différentes résidences : les villas victorias, Florencia, Ophélia, Magdalena, Solène.

–       Présence de Foncia après les projets immobiliers : Sur de nombreuses constructions, dans le Coeur de Ville par exemple, Foncia gérait les syndicats de copropriété. Un internaute non identifié raconte, sur le site du forum de la Cité- jardins : « (…) À la construction du Cœur de Ville, Foncia était syndic’ sur tous les immeubles ou presque. Normal : ils sont de mèche avec les promoteurs et vont toujours dans leur sens, de manière implicite. De fait, 10 ans après, Foncia a été dégagé du Cœur de Ville au profit d’autres syndics locaux (Immo Plessis essentiellement) ; il n’y a pas de fumée sans feu et j’ai pu m’en apercevoir lorsque j’étais locataire avec Foncia Colbert dans le Cœur de Ville = si vous ne menacez pas par lettre recommandée de voir reconnaître vos plus simples droits, ils feront les morts. Ils savent très bien le faire, cela doit faire partie de la formation de base chez eux… »

En effet, l’ensemble des internautes de ce forum décrit des syndicats Foncia chers et pas vraiment performants, exemples à l’appui. Mais ce que l’on peut retenir de ce message, c’est que Foncia, à l’issue de la construction du Cœur de Ville, gérait de nombreux syndicats de copropriété.

 L’amitié de Mr Pemezec avec M Jacky Lorenzetti semble avoir même fortement influer Mr Pemezec quant il était député. Le 14 juin 2005, M. Pemezec intervient, en session ordinaire, à propos de cette discussion d’une proposition de loi sur le « droit de préemption des locataires en cas de vente d’un immeuble ». Il est contre ce texte pourtant proposé par l’UMP. Son intervention est un exemple d’appel à la déréglementation et à la défiscalisation dans l’immobilier. Il adopte donc une position parfaitement alignée sur les positions traditionnelles des lobbys de l’immobilier, et donc sur les positions de « M. Foncia », Jacky Lorenzetti. Or, la veille de cette intervention, soit le 13 juin 2005, une tribune paraissait dans les colonnes du journal Le Figaro. L’auteur ? Jacky Lorenzetti, PDG de Foncia (il quittera ses fonctions de PDG plus tard la même année pour devenir président du directoire). Les deux discours sont mis en relation par Isabelle Rey-Lefebvre, dans le journal le Monde daté du 30 juin 2005. Pour elle, la tribune de M. Lorenzetti « semble avoir inspiré cette envolée du député des Hauts-de-Seine.

Les liens de connivence entre Mr Lorenzetti et Mr Pemezec ne s’arrêtent donc aux frontières du Plessis-Robinson, et toujours pour aboutir à des actions, pas en  phase  à notre goût au principe d’éthique, de probité et d’absence de conflit d’intérêt d’un Elu de la Republique.

Serait-ce ce lien de connivence qui empêcherait le maire de faire appliquer la loi en terme d’affichage publicitaire ? A l’intérieur ça les regarde mais à l’extérieur le matraquage de publicités le long de l’avenue Paul Langevin (D2) n’est pas conforme au Règlement Local de Publicité encore actif et aux règlementations nationales en vigueur. 


Rappelons nous d’une expression de Noel Pons et Jean Philippe dans leur dernier ouvrage 92 connection [3]

« Si une agence de notation éthique évaluait ces comportements dans le 9-2 ou ailleurs, elle ne pourrait accorder qu’une cotation triple C : connivences, corruptions, conflit d’intérêt »


Abréviations : 

CM = Conseil Municipal

Références ouvrages :

[1]  « Pasqua’s boys » : expression reprise du livre « 92 clan du président » de Hélène Constanty, Pierre-Yves Lautrou -,Extrait « Comme Balkany ou Devedjan, Pemezec est un « Pasqua’s boys» détecté, couvé et parachuté dans la banlieue rouge par l’ancien homme fort du département, Charles Pasqua »

[2] Bonheur de Ville, Philippe Pemezec, éditions Eyrolles, 2007. Ce livre, publié en période électorale, a coûté le poste de député à M. Pemezec en 2007, l’élection étant jugée irrégulière par le conseil constitutionnel.

[3] 92 connection de Noel Pons et Jean-Paul Philippe , sous-titre les Hauts De Seine, laboratoire de la corruption ?

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