Le développement durable à la Philippe Pemezec, des petits pas de canard boîteux ou un gros nez de pinocchio? A vous de juger…

 

Rappelons que notre maire au Plessis-Robinson, Mr Philippe Pemezec, est également conseiller général et vice président du conseil général, plus spécifiquement en charge du développement durable. Ce dernier donne un bilan de ces actions sur cette thématique du développement durable sur son blog (Source : http://philippepemezec.fr/developpement-durable-et-egalite-des-chances/) :

« La liste à la Prévert de ces actions pourrait être encore longue. L’idée n’est pas de s’en prévaloir ou de se dire qu’au Plessis-Robinson, nous avons fait notre travail en matière d’exemplarité environnementale. Au contraire, notre démarche est globale et se lit sur le long terme : c’est celle de réfléchir systématiquement aux projets que nous construisons avec l’esprit développement durable. »

 

Et bien NON nous EELV ne considérons pas que cette liste à la Prévert soit d’une exemplarité environnementale et nous souhaitons y apporter nos commentaires et contrepropositions.

 

1. En terme de clauses environnementales dans les marchés publics, Mr Pemezec considère avoir rempli sa mission en les insérant dans les appels d’offre. Oui mais à quoi bon cela sert-il de les insérer si par la suite la mairie ne les fait pas appliquer ?

Prenons un exemple concret : La médiathèque 

L’appel d’offre de la médiathèque a été attribué à un projet en prenant comme 1er critère, la qualité et l’image architecturale extérieure et intérieure (entraînant une plus value de 15% pour geste architectural fort) alors que le critère BBC (Bâtiment Basse Consommation) n’était même pas prévu dans le projet retenu. Aussi le coût du projet s’est accru de 8% pour avoir la contrainte BBC requise et l’aspect HQE encore moins envisagé initialement fait partie des surcoûts qui fait monter la note initiale du projet de plus de 30 % !


Ce que EELV souhaite en terme de marché public

–       une vrai application de l’insertion de clauses écologiques et qu’elle ne soient pas limitées aux simples contraintes législatives en la matière de consommation d’énergie ou de gestion des déchets mais qu’elles soit avant-gardistes, par exemple en privilégiant des entreprises locales de proximité.

–       L’insertion également de clauses sociétales pour l’attribution des marchés en particulier pour lutter contre l’évasion fiscale (absence de siège sociale d’entreprises ou d’établissements financiers dans des paradis fiscaux) et signature d’un charte éthique de l’élu selon le modèle anticor pour lutter contre le conflit d’intérêt.



  1. 2.  
    En terme de consommation énergétique sur la commune, Mr Pemezec fait référence à « l’installation d’ampoules basses consommation, l’utilisation de leds pour les illuminations de noël et les feux tricolores, le remplacement des réverbères de l’éclairage public, et à une amélioration environnementale de nos bâtiments existants et équipement d’une de nos écoles de panneaux solaires. » Soit mais peut largement mieux faire en terme d’exemplarité.

Car quel va être le surcoût de consommation du futur phare lumineux dans le dôme de la médiathèque pour irradier notre ville ? D’ailleurs, ce projet incompatible avec une démarche développement durable est également incohérent avec la nouvelle réglementation issue du grenelle de l’environnement (décret du 30/01/2012 pour la sobriété énergétique et la pollution lumineuse) : depuis le 1er juillet 2012, toutes les nouvelles installations doivent être éteintes entre 1h et 6 h du matin et à partir du 1er juillet 2013, un texte prévoit de nouvelles contraintes horaires d’extinction et d’allumage précis. D’ailleurs ce texte de loi est-il déjà appliqué pour l’éclairage des bâtiments publics de notre ville, telle que le marché ?

Nous noterons aussi que la vidéosurveillance va entraîner un surcoût de consommation électrique des 41 caméras de vidéosurveillance et du centre de surveillance ?

ET que dire d’un projet de géothermie qui a nécessité l’installation de chauffe-eau électrique  individuel pour les habitants des logements sociaux ! En effet en raison de la faible rentabilité énergétique du système envisagé, la géothermie mise en place ne permet que le chauffage urbain. Ce qui a donc nécessite une substitution  à l’alimentation en eau chaude collective. Mais au lieu de privilégier l’installation de panneaux solaires (possibles sur les toits terrasses des logements sociaux), le choix s’est porté sur des chauffe-eau électriques individuels qui ont entraîné une forte augmentation des factures électriques des habitants d’autant plus élevée qu’au départ, les chauffe-eau bas coûts installés n’étaient pas correctement régulés. Le gain environnemental et de facturation énergétique de la géothermie est ainsi devenu lettre morte pour ces habitants … 

En terme de gestion de l’eau, le maire met en valeur la récupération des eaux de pluie : avec la rivière de la Cité jardins qui est alimentée par l’eau de pluie des immeubles, l’arrosage des espaces verts de l’école Louis Hachette ou encore pour le nettoyage de la voirie.

 


Ce que EELV souhaite en terme de réduction de consommation des ressources naturelles,  un vrai programme ambitieux sur la commune avec objectifs ciblés et suivis de réduction des consommations :

–       Rénovation énergétique des bâtiments municipaux (mairie, bâtiment Galillée, écoles, lieux culturels et sportifs …) serait un axe majeur d’investissement pour diminuer les dépenses énergétiques et d’eau.

–       D’autre part, l’intensité et les périodes d’éclairage des voies communales et des bâtiments communaux devront être revus pour être conforme  à la loi Grenelle et satisfaire à un objectif de réduction de dépense énergétique.

–       De  même l’arrosage public dans les parcs pourrait être revu et optimisé avec un choix de plantes résistantes et des cellules hygrométriques pour optimiser l’arrosage au besoin (objectif labellisation EVE  Ecocert).

–       Une incitation des habitants vers une rénovation énergétique de leurs logements anciens ou pour la construction de nouveaux logements peu énergivores devrait être envisagée via une réduction des taxes foncières à 50 % sur une durée limitée de 5 ans en fonction de cible 50 kwh/an/m2 dans le neuf et de 80 kwh/an/m2 pour la rénovation par exemple.


 

3. En terme de transport et circulations douces,  le maire fait la promotion du covoiturage, de l’équipement des agents de la ville de vélos à assistance électrique, des équipements de nos services municipaux de véhicules propres.

Nous avons surtout vu les vélos à assistance électrique sortis de leur garage à vélos lors de manifestations (ex : journée du développement durable) mais nous n’avons pas noté beaucoup d’agent de la ville les utiliser.

Quant au plan d’aménagement cyclable sur le Plessis-Robinson, celui-ci est encore réduit à une peau de chagrin sur les axes départementaux donc aux frais du département et avec des subventions régionales. Ainsi pour le nouvel aménagement cyclable sur la RD75 avenue Général de Gaulle, le projet prévoit une simple bande cyclable, délimitée par une ligne blanche discontinue, sur une voie à 50 km/h. Ce n’est donc pas une piste cyclable qui une “chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues » et qui est physiquement séparée de la circulation motorisée au moyen d’un séparateur infranchissable par les véhicules à moteur, ni d’une voie verte propre qui sont les deux types d’aménagement que  le Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les constructions publiques (CERTU) préconise dès lors qu’une voie supérieure à 4,5 m atteint les 8000 véhicules/jour.  Or le projet conçu par la mairie du Plessis Robinson a été orienté en privilégiant en première priorité l’esthétique de la rue avec un couloir piétonnier éclairé et arboré au centre de la rue entre les deux sens de circulation, en seconde priorité, la satisfaction des piétons et le besoin du maintien et développement de l’activité des restaurants (terrasses) et des commerces, et enfin une réduction minimale du parking de surface nécessitant des places de stationnement latérales de chaque côté des voies de circulation. Ainsi le danger des 2 roues sur cette bande cyclable sera encore plus  accru par la présence de ces places de stationnement latérales des deux côtés des voies (y compris pour les livraisons des camions) et donc également du côté de circulation des deux roues qui pourront donc subir des chocs lors d’ouvertures de portières inopinées. Nous regrettons fortement que la concertation n’ait pas été totale et n’ait pas pris en compte une implantation des chaussées cyclables plus protectrice pour les cyclistes,  alors que les aménagements cyclables précédemment réalisés sur le même axe RD75  en amont sur l’avenue Léon Blum avaient été réalisés de façon plus protectrice pour les vélos en plaçant les bandes cyclables sur des voies parallèles des voies principales de la RD75, voies parallèles qui servent à la fois de places de stationnement bilatérales et de desserte locale avec une vitesse plus limitée.

Photo credit: my stification / Foter / CC BY-NC

Quant au projet de tramway Antony Clamart, Monsieur le Maire du Plessis-Robinson a fait part de sa forte opposition au projet du Site de Maintenance et de Remisage SMR sur la zone Noveos du Plessis en orientant le choix de la localisation de ce SMR vers un terrain boisé de l’ONF . Mr le Maire a ainsi dit « De toute façon le terrain de l’ONF est en train de se dégrader et n’est pas entretenu par l’ONF et il n’est plus classé. Donc mieux vaut ce terrain ONF que de perdre de l’argent sur un terrain exploitable tout de suite sur la zone Noveos. Cela serait un gâchis financier. » Drôle de comportement écologique ? Le nez de Pinocchio serait-il entrain de s’allonger ?

Quant à Monsieur le Maire, il semble surtout utiliser au titre de ses fonctions une voiture de grosse cylindrée (pas vraiment écologique en terme de consommation), noire à vitre tintée (des choses à cacher ?), de marque étrangère allemande (pas de préférence au made in France ?) avec un chauffeur attitré (payé par qui ?). Il aurait été intéressant que le maire eusse suivi les préconisations d’anticor quant à l’utilisation de ce véhicule (source : http://www.anticor.org/outils-citoyens/comment-controler-les-vehicules-de-fonction) par souci de transparence.

 


Ce que EELV souhaite en terme de transport et circulations douces

Promotion des transports en commun et dans ce cadre favoriser/promouvoir l’installation du SMR Site de Maintenance et Remisage sur le parc Noveos en relation avec le tracé de ce nouveau projet (si maintenu) pour éviter d’empiéter toute nouvelle zone ONF du secteur, pour créer de l’emploi local, et pour en profiter pour créer un parking relais en étage au dessus du site de maintenance et de remisage qui pourrait non seulement abriter des parking voitures mais aussi vélos mais aussi des bornes de recharges de véhicules électriques (pas de contrainte de batteries en extérieur).

Promotion des circulations douces : limitation de vitesse à 30km/h sur tous les axes communaux (hors départementale), lancement d’un vrai projet d’aménagement de voies cyclables sur les voies communales et de parcs de stationnement vélos, en concertation avec les utilisateurs  de vélos , et pour les axes départementaux amélioration des aménagements cyclables existantes et raccordement à un plan départemental cohérent.

Pour le projet Autolib, envisager un parc cohérent avec l’implantation déjà existante des communes environnantes (Clamart, Chatenay, Sceaux, Fontenay aux roses) et en concertation avec la zone Noveos Saigi du parc technologique du Plessis-Clamart, avant de décider un nombre de stations.

Pour les vélos électriques, favoriser des parkings stations pour recharge comme ceux envisagés par le PDIE  (Plan de Transport Inter Entreprises) de la zone Noveos.


 

4.  En terme de gestion de nos espaces verts, il faut d’abord rappeler que plus de 80 % des parcs et espaces verts sur notre territoire (parc Henri Sellier, Vallée aux Loups, Bois de la Solitude, Bois de la Garenne , Etang colbert) et dont fait la promotion la mairie (Source http://www.plessis-robinson.com/decouvrir-la-ville/visitez-le-plessis-robinson/patrimoine-environnemental-du-plessis-robinson.html), appartiennent et sont entretenus par le département, dans un souci environnemental certain avec le label écocert.

Concernant nos jardins propres (jardins de l’Hôtel de ville, jardins de Robinson, jardins de Sertilange, Promenade de la cité jardin) ceux-ci sont quant à eux entretenus dans un souci d’obtention de prix de fleurissement et non pas de considération écologique.

D’autre part, il est à regretter la fermeture des chemins de promenade et/ou GRs traversant nos domaines publics qui ont été cédés par le conseil général  à notre commune : c’est le cas de la fermeture d’accès à la Vallée aux loups dans le parc du Moulin fidèle et de la fermeture du Chemin vert entre la vallée aux Loups et le parc Henri Sellier. Ce chemin a en effet été déclassé alors qu’il faisait partie du domaine public dans des conditions de légalité suspectes pour permettre l’acte de vente (puisque absence totale de document public actant de sa dangerosité justifiant sa fermeture) et cela un an à peine après sa remise en état par le département des Hauts de Seine. La mairie a ainsi acté le déplacement du chemin de randonnée GR sur la rue bitumée de Malabry pour remplacer ce chemin vert. D’ailleurs notons que Mr Pemezec a joué sur les 2 tableaux dans cette histoire de chemin vert et du Panoramic Ermitage : celui de maire et de conseiller général, vice président en charge du développement durable et de l’aménagement du territoire. Drôle de conflit d’intérêt pour détruire l’environnement et le patrimoine…

 


Nous EELV souhaitons

–      que  la prochaine municipalité fasse labelliser la commune par le référentiel EVE de Ecocert  pour une pratique écologique des espaces verts ;

–       et qu’elle fasse réouvrir les accès fermés par l’ancienne municipalité : chemin vert GR derrière le Panoramic Ermitage entre la Vallée aux loups et le parc Henri Sellier, réouverture des portes donnant accès à la vallée au loups par le Moulin fidèle.


 

5. En terme de politique de l’urbanisme, il n’y pas non plus d’exemplarité environnementale. Les faits parlent d’eux-mêmes :

–       Ainsi aucun critère avant-gardiste sur les constructions de la nouvelle cité jardin. Les premières résidences d’à peine 8 ans sont ainsi notées en terme de diagnostic énergétique en deçà du D voire en E. Il n’y a que les dernières résidences construites qui satisfassent à la nouvelle loi BBC aux critères  RTT 2012.  Le seul critère qui a prévalu pour l’attribution des lots à construire, c’est le beau mais le beau ne signifie pas durable et ni qualité, il n’y a qu’à voir certains extérieurs de résidence dite de qualité qui se sont dégradés très rapidement  aux conditions climatiques usuelles de ces dernières années, et les trop nombreuses résidences qui ont du subir des réfections de leurs extérieurs…

–          Et que dire des travaux de réparation incessants relatifs à la rivière artificielle suite à des défauts de construction. Que va-t-il se passer dans les années  à venir à la fin de période des garanties décennales ? Qui va prendre en charge ces travaux de réparation ?

Nous dénonçons également la dernière modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme) adoptée au conseil municipal du 4 juillet 2013 dernier car elle va engendrer encore plus de densification au détriment de l’environnement :

–       tout d’abord implicite de 10 % vu que le règlement remplace la notion de surface hors œuvre par la surface plancher, tout conservant la même notion de COS (Coefficient d’Occupation des Sols).

–       avec de nouvelles zones à construire telles que le plan de zonage de masse sur l’ancien Panoramic Ermitage avec plus de 15 000 m2 SHON (Surface Hors Œuvre Nette) avec 5 niveaux dans la pente avec perte des percées visuelles et du patrimoine historique et environnemental classés.

–       et avec en plus de nouvelles règles d’exception de la  zone UBa ouvrant outre le droit s’implanter au droit de la zone non aedificandi d’espaces boisés classés EBC (Espace Boisé Classé), et le droit de déroger à la règle de 30 % d’espaces verts pour un linéaire de 65 m à l’angle de la rue d’Aulnay et de Malabry, même sur des parcelles non étriquées comme la parcelle de l’ancien café chrétien qui a acheté par la mairie avant cette modification du PLU, afin probablement de mieux la revendre après ou en faire bénéficier un promoteur ?

Nous réfutons cette densification d’autant plus qu’elle se fait non seulement au détriment de la conservation de notre patrimoine mais aussi  au détriment des espaces verts sur notre commune. Ainsi la mairie maintien (contre l’avis de l’enquêteur) la suppression de notion d’arbre de hautes tiges sans indiquer le remplacement par des notions d’arbre petit moyen et grand développement avec intervalle. Ce qui va permettre « un arbre de petite développement minuscule par 200 m2 », ce qui est outre ridicule et est un non sens pour le respect de notre environnement.

 


Nous ELLV avons une autre vision pour notre commune du Plessis Robinson pour l’aménagement de notre territoire.

Nous souhaitons la prochaine révision du PLU soit l’occasion d’une remise en forme complète du Plan Local d’Urbanisme en concertation avec les habitants

-Pour définir des gabarits et volumes sans densification complémentaire en lieu et place des COS suite à la nouvelle réglementation de loi grenelle 2 de 2010 qui remplace le Shon (Surface Hors Œuvre Nette) et le Shob (Surface Hors Œuvre Brute) par des surfaces de plancher

-Et surtout pour un développement respectueux de l’environnement et équilibré du territoire sur tous les aspects de la vie quotidienne des habitants du Plessis-Robinson : l’activité économique et le commerce de proximité, le logement et l’énergie, les transports, l’éducation (des écoles en fonction des besoins de habitants), l’alimentation et la santé, la sécurité, les loisirs (culture, connectivité, sports).

Pour en savoir davantage


 

6.     En terme de santé liée à notre environnement, Mr Pemezec au titre de sa charge de vice président du conseil général en charge du développement durable a approuvé avec sa majorité UMP, l’arrêt de la subvention du conseil général des Hauts de Seine à Air Parif , association de surveillance de la qualité de l’air en région parisienne (en particulier cartographies des polluants de l’air). Le Conseil général des Hauts-de-Seine a également annoncé l’arrêt de sa subvention à l’organisme Bruitparif, chargé de mesurer la pollution sonore en Ile-de-France.

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/30/polemique-apres-l-arret-de-la-subvention-des-hauts-de-seine-a-airparif_1824342_3244.html)

Photo credit: my stification / Foter / CC BY-NC

Rappelons nous les propos de notre le Maire, « En ce qui concerne ma délégation au Département, je compte m’inspirer de ces bonnes pratiques (le nez de Pinocchio se rallonge …) en faisant en sorte de conjuguer les énergies et les bonnes idées de chacune des villes altoséquanaises. » Nous ne considérons pas comme ni une « bonne pratique » encore moins une « exemplarité environnementale » l’arrêt des subventions à Air Parif et reprenons à notre compte le terme de « irresponsabilité environnementale »  exprimé par le conseiller de Paris (MoDem) Jean-François Martins en dénonçant la « décision scandaleuse de Patrick Devedjian (président du conseil général des Hauts de Seine) (..) : « Patrick Devedjian démontre ici son irresponsabilité environnementale autant que son cynisme alors que la santé des Franciliens est en jeu et que les maladies pulmonaires sont en progression constante dans la métropole ».

Pour enfoncer le clou, la mairie d’Issy les Moulineaux et la communauté d’agglomération ont expulsé une station de mesure d’Air Parif localisée dans un square à Issy les Moulineaux (Source : http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/communique_presse_station_issylesmoulineaux_130617.pdf) et notre vice président en charge du développement durable ne s’est pas exprimé pour dénoncer cette décision !

Par contre tout EELV Ile de France se bat contre ces décisions révoltantes. Ainsi lors de la table ronde sur la pollution de l’air organisée par la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale le mercredi 11 septembre 2013 dernier, Denis Baupin, député d’Europe Écologie Les Verts et vice-président de l’Assemblée nationale a d’ailleurs alerté sur cette situation.

« Comme j’y avais déjà insisté l’an passé en tant que rapporteur pour avis sur les crédits de la transition énergétique, il faut absolument pérenniser le financement des AASQA (Association agréée de surveillance de la qualité de l ‘air ). Or, en Ile-de-France, les Hauts-de-Seine, département « pauvre » s’il en est, chacun le sait, a cessé de financer Airparif. De même, la très défavorisée commune d’Issy-les-Moulineaux a décidé qu’il n’y aurait plus de capteur d’Airparif sur son territoire. Il n’est pas responsable de vouloir ainsi casser le thermomètre pour n’avoir pas à mesurer la température ! »


Nous EELV du Plessis proposons que le Plessis Robinson mette à disposition à Air Parif et Bruit Parif un site pour mesurer la qualité de l’air et le bruit, cela permettra en particulier l’analyse de l’impact du redémarrage de l’activité de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay  et des trajectoires des vols au dessus de notre territoire communal, dont le point culminant est celui le plus élevé de toute l’Ile de France.

 Nous souhaitons également que soit interdit toute nouvelle antenne de téléphonie mobile irradiant des lieux scolaires ou périscolaires, et promouvoir le remplacement de toutes les antennes existantes par des antennes faiblement émissives pour que le seuil d’exposition soit en dessous de 0,6 V/m sur l’ensemble du territoire de la commune. Nous préconisons d’inscrire  cette mesure dans le projet de  révision du PLU.

D’autre part, nous voulons l’interdiction du wifi dans tous les lieux publics gérés par la commune et en contrepartie y favoriser le filaire.


 

7.   En terme d’alimentation,

 –       la mise en place de produits bio dans les cantines est un premier pas mais bio ne signifie pas proximité et  ni écologique si transporté de lointaines contrées.


Nous EELV proposons de déployer sur les cantines scolaires et périscolaires une alimentation de qualité tout d’abord de proximité (circuit court) avec une évolution progressive du bio et à terme une solution soit sans recours à prestation externe soit avec une société de service de proximité satisfaisant à des critères sociaux et environnementaux.  Nous voudrions également aider/soutenir les projets AMAP par des subventions communales et l’aide à la logistique telle que la disposition de salles communales pour les distributions.


 

–       l’utilisation de carafes d’eau filtrée lors des réunions ou manifestations est vraiment anecdotique au regard de tous les pots festifs alcoolisés en particulier après chaque conseil municipal.

 


 Nous EELV souhaitons l’arrêt des pots de fin de conseil municipal, et de façon plus générale la diminution des budgets festifs, et lors d’évènements festifs la proposition de solutions alternatives de qualité (BIO et/ou de circuit court) aux boissons alcoolisées.


 

8.   En terme de sensibilisation de la population au développement durable, le maire fait état d’actions à destination des enfants comme le lombricompostage dans une de nos écoles et un centre de loisirs, l’installation de bancs réalisés avec des bouteilles en plastique  et à l’ensemble de la population avec de nombreux projets de sensibilisation des Robinsonnais au développement durable (tri sélectif, distribution de plantes, bennes à vêtements, bourses aux jouets, collectes solidaires, projets scolaires…).

 Nous ne pouvons que reconnaître les dons du maire pour la publicité et le marketing mais l’homme sandwich sur le dos de l’écologie a du mal à passer à la vue des faits concrets d’irresponsabilité environnementale évoqués précédemment.

 


Nous EELV souhaitons que ces actions de sensibilisation soient poursuivies et orientées envers nos enfants porteurs du renouveau de nos sociétés, mais en y associant nos aînés.


 

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