Rétablissons la vérité sur les options du Site de Maintenance et Remisage pour le projet de tramway Antony Clamart (TAC)

Tout d’abord qu’est-ce qu’un SMR ? Le site de maintenance et de remisage (SMR) offre les infrastructures nécessaires à l’exploitation, au garage et à la maintenance des rames de tramway. Les opérations de maintenance préventive et les petites réparations y sont réalisées ainsi que le nettoyage des rames. Sans SMR, la ligne de tramway ne peut fonctionner.

Quel est le besoin pour le projet du TAC : Le dimensionnement du SMR repose avant tout sur le dimensionnement du parc de matériel roulant. Il a été établi à 22 tramways en tenant déjà compte du prolongement vers le nord au delà de la place du Garde à l’entrée de la la forêt de Meudon. Le besoin foncier du SMR est donc estimé à à environ 30.000 m2 et il doit être construit à proximité immédiate du tracé afin d’optimiser l’exploitation et les coûts.

Quel est le concept d’implantation du SMR ?La configuration « traditionnelle » d’un SMR est une construction en surface. Si les conditions techniques et réglementaires le permettent, le SMR en rez-de-chaussée peut accueillir, à l’étage, une opération connexe. Les surfaces restituées sur la  dalle du SMR peuvent ainsi être valorisées (selon ce que permet la réglementation en urbanisme en vigueur).

Quelles sont les options d’implantation envisagées ?   Deux options sont encore à l’étude :

– OPTION 1 : Le site DRIAAF Nord, carrefour du 11 novembre à Châtenay-Malabry, qui se situe dans dans la forêt domaniale de Verrières et la parcelle de 50919 m2 appartient à la DRIAAF (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et est gérée par l’ONF. L’esquisse présentée en phase de concertation prévoit une surface de 29000 m2 et la faisabilité du SMR compte tenu de la configuration du terrain nécessite quelques optimisations (remisage rendu traversant). L’utilisation de ce type de parcelle ne pourrait être envisageable que sous réserve de mesures de compensation adéquates. De plus, le développement d’un projet de construction à forte empreinte « verte » peut être proposé en compensation de la suppressiond’espaces boisés.

– OPTION 2 : Le site des parcelles voisines au Parc des Sports au Plessis-Robinson qui est localisé dans le Parc d’activités Novéos, zone à caractère industriel. Deux parcelles adjacentes (l’une publique l’autre privée) seraient disponibles pour l’aménagement du SMR. La surface disponible pour la réalisation du SMR est plus faible (24 000 m²) mais reste possible. Par contre elle présente deux atouts : Sa forme rectangulaire de la parcelle et la position du site par rapport au tracé et aux grands axes routiers permet de bonnes conditions d’exploitation.

 

Quel est le débat ? Déjà lors du débat de concertation sur le TAC du 12 février 2013 au Plessis-Robinson, Mr le maire du Plessis-Robinson a fait part de sa forte opposition au projet du SMR sur la zone Noveos du Plessis alors que par le même temps il se fait un promoteur du tramway sur notre commune. Selon lui,« Ce garage sur le terrain ex « codis » est inenvisageable car le foncier est exploitable de suite. » et de continuer en développant son argumentaire économique de plus-value financière envisagée sur les terrains Noveos pour la commune du Plessis-Robinson également source de rentrée fiscale (avec la construction de nouveaux logements au détriment de l’emploi).

Position EELV du Plessis-Robinson : et NON le SMR n’est pas un « garage » mais un site technique promoteur d’emploi. Par contre, nous lançons l’idée d’un parking relais en étage aéré au dessus du site de maintenance et de remisage qui pourrait non seulement abriter des parkings pour voitures & vélos mais aussi des offres de recharges de véhicules électriques (pas de contrainte de batteries en extérieur). Cette proposition est cohérente avec le PLU et actuel de notre commune alors que la proposition du Stif de création de logements ou de bureaux au dessus du SMR est incohérente du fait respectivement des risques de nuisances sonores et de l’absence de besoin de bureaux supplémentaires dont l’offre est pléthorique dans cette zone noveos – boursidière, ainsi que dans les Hauts de Seine (cf liste des bureaux disponibles sur le site http://www.noveos.fr/page_7_Des-bureaux-disponibles et la commune voisine de Chatenay Malabry est déjà en phase d’expansion de constructions de nouveaux bureaux). 

Et Mr Pemezec d’ajouter: « De toute façon le terrain de l’ONF (option 1), est en train de se dégrader et n’est pas entretenu par l’ONF et il n’est plus classé. Donc mieux vaut ce terrain ONF que de perdre de l’argent sur un terrain exploitable tout de suite sur la zone noveos. Cela serait un gâchis financier. »

 Position EELV du Plessis-Robinson : L’autre terrain en option est un terrain boisé de l’ONF. Or le projet validé de la nouvelle bretelle A86 avec un nouveau carrefour à feu déporté par rapport à celui du carrefour 11 novembre va déjà empiéter des terrains de l’ONF. Ca suffit d’empiéter sur des zones ONF surtout quand il existe comme cette fois-ci une alternative avec une zone industrielle ! Et oui Mr Pemezec se positionne semble-t-il davantage comme un promoteur immobilier 

  •  que comme la personne élue par ses concitoyen(e)s pour œuvrer pour l’intérêt général et en particulier le développement de l’emploi dans sa commune
  •  et pire pas vraiment comme la personne vice présidente du conseil général des Hauts de Seine en charge  du développement durable, qui devrait se soucier de la préservation de nos espaces verts !

Dernièrement dans son interview au Parisien (article du 12072013 Antony Clamart Polémique sur l’implantation du site de maintenance-http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/l-amenagement-du-tram-menace-une-parcelle-de-foret-12-07-2013-2975695.php), le maire de Chatenay-Malabry, Mr Siffredi, montre également son peu de considération des espaces verts :« Quand à la forêt menacée, ce n’est « qu’un bosquet sans arbres remarquables, assure Georges Siffredi. Nous l’avons déclassé en simple espace protégé dans notre plan local d’urbanisme (PLU), il suffira d’une modification pour lever les dernières protections. » Et l’élu d’ironiser sur « les Verts se battent pour sauver quelques arbres, au risque de remettre en cause le projet de tram, un transport en commun qui va pourtant éviter la pollution de milliers de véhicules ».

ET Mr Siffredi va jusqu’à dénigrer la solution technique du terrain Noveos (option 2) « Le terrain de Novéos ne fait que 2 ha, il est tout en longueur, alors que celui de Châtenay est plus grand, au moins 5 ha, et plus accessible »

Position EELV du Plessis-Robinson : FAUX propos car dans le dans DOCP (Dossier d’Objectifs et de Caractéristiques Principales) qui était le document de référence du STIF lors de la phase de concertation,  la forme rectangulaire du terrain Noveos et sa forte accessibilité sont présentés comme des atouts ! Mr Siffredi n’a pas du lire attentivement les  conclusions énoncées dans le  DOCP . A moins qu’il n’ait besoin de nouvelles lunettes ?

Conclusion : si le Tramway Antony Clamart devait voir le jour dans son tracé actuel, alors la seule option de SMR envisageable pour EELV du Plessis-Robinson est l’option 2 sur la zone industrielle NOVEOS.

Nous remercions la ville de Clamart qui a prononcé un vœu dans ce sens lors de son dernier conseil municipal du 3 juillet dernier (Voeu SMR TAC sur NOVEOS-CM Clamart 03072013)

Extrait : « Le Conseil municipal de Clamart réuni ce 3 juillet 2013 demande instamment au STIF, à Patrick Devedjian et à Jean Paul Huchon, Présidents en charge du financement de ce tramway, de se prononcer en faveur de l’installation du site de maintenance et de remisage sur la zone d’activité Novéos, sans toucher aux espaces forestiers du secteur » .

Et un grand merci à Vincent Gazeilles, conseiller général EELV, pour son implication et ses démarches pour soutenir cette position  auprès du conseil général des Hauts de Seine et de la région Ile de France !

 

 

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