LA DÉMOCRATIE DE NOUVEAU MALMENÉE AU PLESSIS-ROBINSON
Communiqué de presse 06/07/2013 UNITAIRE des forces républicaines et citoyennes du Plessis Robinson,
de gauche (PS, PC, EELV), du centre MODEM et du milieu associatif (PLESSIS et Comité de quartier le
chateaubriand)
LA DÉMOCRATIE DE NOUVEAU MALMENÉE AU PLESSIS-ROBINSON
Nous, forces républicaines et citoyennes du Plessis-Robinson, de gauche (PS, PC, EELV), du centre
MODEM et du milieu associatif (PLESSIS et Comité de quartier le chateaubriand), témoignons ensemble du
comportement inacceptable de Philippe Pemezec, actuel maire du Plessis-Robinson, lors du conseil
municipal du 4 juillet 2013.
Le maire a proféré à plusieurs reprises lors du conseil municipal des propos injurieux envers l’opposition et les conseillers municipaux élus qui les représentent en les traitant de « vautours » et de « menteurs » ou en mettant en cause leur intégrité ou leur engagement sur la commune. Malheureusement, cette façon de faire n’est pas nouvelle mais cela ne suffisait pas cette fois-ci !
Dès le début du conseil municipal, le ton était donné puisque le compte rendu de la séance précédente, seul témoin des débats démocratiques dans la commune, n’est pas fourni aux conseillers sans un mot d’excuse ou d’explication de la part du maire.
A propos de la création d’une SPL (Société Publique Locale) avec la ville de Chatillon, le maire a refusé de répondre aux questions légitimes et factuelles de Michel Hurpeau sur la vocation de cette nouvelle
société et sur la justification d’un rapprochement avec Chatillon, pourtant non limitrophe et hors de notre communauté d’agglomération.
Pour éviter toute polémique, Christophe Leroy, élu de l’opposition a exprimé, sans succès, le souhait que ce point SPL soit reporté après la délibération du jugement du maire de Chatillon et après la décision du conseil municipal de Chatillon dans le choix de ses deux représentants.
La majorité actuelle a ensuite refusé qu’un élu de l’opposition fasse partie des neuf membres futurs
représentant(e)s du conseil municipal dans cette SPL se privant ainsi du minimum de contrôle
démocratique nécessaire à une telle structure.
Suite à l’exposé du point 25 de l’ordre du jour sur la modification du PLU, M. Benoît Marquaille est intervenu pour faire remarquer que, si l’avis du commissaire-enquêteur était favorable, l’exposé n’avait pas mentionné les nombreuses recommandations qui accompagnaient cet avis et en particulier la réserve exprimée sur le projet concernant l’aménagement de la zone Panoramic-Ermitage que le maire ne veut pas prendre en compte. M. Philippe Pemezec s’est alors emporté et a critiqué la contribution active des habitant(e)s de la ville lors de l’enquête publique en traitant ces citoyen(ne)s de personnes « désœuvrées », en manque d’actions et n’ayant rien d’autre à faire.
Suite à ces propos insultants et injurieux envers des citoyens dont le seul tort est de ne pas être du même avis que le maire, les conseillers municipaux de l’opposition Christophe Leroy, Benoit Marquaille et Michel Hurpeau ont signifié au maire leur réprobation en se levant et en quittant la salle. Un tiers des citoyen(ne)s présentes ont fait de même pour témoigner leur soutien aux élus de l’opposition mais aussi leur aversion quant aux propos et comportement du maire, indigne de la fonction d’élu de la République.