Le projet pharaonique de la Maison des Arts et ses secrets bien gardés 🗺

Introduction

Le nouveau centre culturel du Plessis-Robinson regroupant à la fois, le cinéma, la médiathèque, les activités d’arts plastiques, un théâtre, et des salles d’exposition, de conférence et réception a été inauguré le 12 juin 2016. Comme l’intitule le Parisien dans son article du 11 juin, ce n’est pas un centre culturel mais un « palais des arts »,« un palazzo italien qui a poussé en plein centre-ville du Plessis-Robinson juste derrière la halle du marché (…) Sous son dôme et ses colonnades, il cache de vraies surprises (…) ».

Effectivement des surprises mais aussi des secrets comme nous le démontrerons dans la suite de cet article.

Dès le 4 juin 2016, une vidéo était mise en ligne sur le site de la ville pour découvrir en avant première l’intérieur de ce palais. Ce n’est donc pas un hasard que la mairie du Plessis-Robinson a choisi de rebaptiser notre centre culturel sous le nom pompeux de Maison des Arts.

Nous ne remettons pas en cause le choix en terme d’esthétique car tous les goûts sont dans la nature, mais les faux discours assimilant les choix d’architecture classique et douce avec construction durable « qui perdure dans le temps « Ars longa vita brevis » » comme le stipule l’architecte JC Paul  dans l’article du Parisien du 11 juin 2016. Tout d’abord, construction classique ne signifie pas construction de qualité qui va perdurer dans le temps : les pseudo corniches qui tombent et les façades dégradées de nombreuses résidences de la nouvelle cité jardin le démontrent aisément. D’autre part, la communication de la ville en terme développement durable  est un véritable pastiche de communication assimilable à du green washing, green washing que nous avions dénoncé dès  notre article de 2013. Rappelons les éléments objectifs et concrets à ce sujet concernant la Maison des Arts :

L’appel d’offre de la maison des arts a été attribué à un projet en prenant comme 1er critère, la qualité et l’image architecturale extérieure et intérieure (entraînant une plus value de 15% pour geste architectural fort) alors que le critère BBC (Bâtiment Basse Consommation) n’était même pas prévu dans le projet retenu. Aussi le coût du projet s’est accru de 8% pour avoir la contrainte BBC requise et l’aspect HQE  (Haute Qualité Environnementale) encore moins envisagé initialement fait partie des surcoûts qui fait monter la note initiale du projet de plus de 30 %

Mais nous continuons surtout à dénoncer le projet pharaonique de ce centre culturel que nous dénoncions dès août 2013 comme un délire financier mégalomaniaque du maire donnant priorité à l’aspect esthétique fort aux détriment des exigences fonctionnelles et techniques.

Lors de notre visite de l’après-midi de l’inauguration du 12 juin 2016, nos craintes furent confirmées :
Hormis la fonctionnalité assurée des pièces en sous-sol dédiées au cinéma, salles d’exposition, de conférences et de musiques actuelles, et des salles dédiées aux arts plastiques du premier étage, la priorité à l’esthétisme, aux postiches de dorure est confirmée au détriment d’un juste prix versus fonctionnalité aussi bien pour le théâtre de l’Allegria, avec ses 400 fauteuils de velours rouge, son grand lustre et ses dorures à la feuille d’or, du hall et de la placette intérieure entourée de deux étages de galeries sous un dôme gigantesque avec un lustre pharaonique,  l’immense salle de réception avec ses lustres et son si cher marbre de carrare, et son bar doré qui trône au 2nd étage. Bref  « le superflu, devenu chose très nécessaire », citation de Voltaire reprise dans la tribune de juillet 2016 dans le journal de Robinson des quatre élus d’opposition.

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Quant à la médiathèque, son gigantisme en terme de superficie avec 2 étages et de sa conception en aile sur le 2nd étage est incompatible avec le choix du maire de maintien de ressources constantes pour le fonctionnement de cette médiathèque. Ce ne sont pas les caméras de vidéoprotection qui permettront d’assurer un fonctionnement serein et sur de cette médiathèque avec un effectif réduit à 3 personnes qui vont devoir s’équiper de patins à roulettes ou de trottinettes pour parcourir la salle de l’étage !  D’autre part, le wifi de la médiathèque n’était pas en fonctionnement le jour de l’ouverture tout simplement parce qu’il n’avait pas été dimensionné correctement dans le projet et qu’il avait du faire l’objet d’un avenant supplémentaire. avec une réponse à l’appel d’offre programmée au 17 juin alors que la médiathèque était inaugurée le 12 juin. Et oui un projet ne se devrait pas se concevoir pas uniquement en terme de coût à l’investissement architectural mais aussi en terme de besoins fonctionnement : matériel fonctionnel, ressources humaines, maintenance et entretien de fonctionnement.

Or pour l’instant les seules données de coût de fonctionnement dévoilées en conseil municipal par la mairie sur l’ensemble de la maison des arts est le coût de la géothermie de 100 000 euros, une estimation de 250 000 euros pour le nettoyage des vitres, le recrutement d’un coordinateur pour les activités culturelles et l’organisation des séminaires. Ainsi le conseil municipal n’a toujours pas eu de présentation du programme des activités de cette maison des arts, ni du budget de fonctionnement propre. Ce n’est que le journal de Robinson de mai qui a introduit les premières orientations de programme culturel. Même le nouveau territoire T2 Vallée Sud Grand Paris et en particulier les membres de la commission culture du territoire n’en ont pas eu connaissance avant l’inauguration alors que notre territoire va assumer la décision de notre ancienne communauté d’agglomération, la CABH, lors de sa dernière réunion de décembre 2015 d’une subvention annuelle de fonctionnement de 1,5 Millions d’euros annuelle pour le théâtre (réduite à 750 mille euros cette année 2016 pour un semestre d’activité). A noter qu’excepté les vice présidents du territoire, les membres de la commission culture n’ont pas été invités à cette inauguration du 12 juin 2016 et qu’il a fallu attendre une réunion de territoire organisée le 12 juillet dans la grande salle de la maison des arts pour quel tous les membres élus du T2 puisse visiter le fameux théâtre financé en partie par le territoire aussi bien en fonctionnement qu’en investissement.

Lors de cette réunion de territoire, les élus n’ont pu que constater le manque de fonctionnalité de la salle de réception pour l’organisation d’une telle réunion. Il y avait bien un écran pour visualiser des présentations mais la lumière des lustres d’apparat en rendait la lecture peu visible et malgré les nombreuses fenêtres restées fermées et la climatisation de la salle, la chaleur y était assez suffocante malgré l’absence de nombreux élus. C’est peut être cette raison qui explique que notre maire, Monsieur Pemezec, a du s’éclipser de la réunion pendant une phase de suspension de séance dédiée à la présentation en détail du projet de PLU de Fontenay aux Roses ?

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Tweet @eelv92350


Pour protéger « cet écrin » comme aime à le décrire notre maire, Monsieur Philippe Pemezec, le budget de fonctionnement va maintenant également inclure des frais de prestation de gardiennage et de sécurisation. Ainsi un marché public a été lancé et publié sur le site de la ville le 30 juin dernier pour une remis des offres le 7 juillet pour assurer cette prestation jusqu’au 30 septembre 2016. Du personnel de sécurité d’une société privée assure donc le contrôle des entrées depuis cette date.

Peut être pour bien garder les secrets de cette Maison des Arts pharaonique ?

 

  • 1er secret : nom de Jean d’Ormesson attribué à la médiathèque

Alors que ni le conseil municipal, ni les élus de la commission culture, et encore moins les citoyens de la ville n’ont été prévenus via la publication du journal de robinson, un tweet (ci-dessous) du 7 juin était émis par une personne appelant à un jeu de devinette avec la photo des yeux de la personne qui donnera son nom à la maison des arts. La photo était facilement reconnaissable  : Il s’agissait de Jean d’Ormesson.


Tweet d’Olivier Thomas


En faisant part de notre étonnement par tweeter que la communication avait été faite par un particulier via son compte tweeter personnel et qu’il n’y avait pas eu de communication officielle ni sur le site de la ville, ni sur le compte tweeter de la ville, un aficionado du maire nous a répondu qu’en fait la ville avait communiqué sur le compte facebook de la ville ! Donc pour être informé des informations de la ville, citoyens du Plessis-Robinson vous serez obligés d’avoir un compte facebook  et d’être un ami de la ville, alors que Facebook est un média social reconnu pour son non  respect à la protection des données personnelles !

En tout cas le secret a été bien gardé par la ville jusqu’au 7 juin puis communiqué de façon restreinte via facebook, peut être tout simplement pour éviter toute protestation contre ce choix peu consensuel lié à une personne qui n’est pas neutre politiquement vu ses liens très proches avec le parti LR (source wikipedia). Le secret est officiellement dévoilé le jour de l’inauguration du 12 juin. La vidéo de la ville démarre d’ailleurs par l’annonce officielle du maire qui attribue le nom de Jean d’Ormesson à la médiathèque. Ce dernier se dit alors « se sentir un citoyen du Plessis-Robinson ». Et nous citoyen(ne) du Plessis-Robinson avons-nous le droit d’être honorée d’une communication publique et d’un choix consensuel pour notre médiathèque ?

  • 2nd secret : Toit terrasse

Le Parisien dans son article du 11 juin, mentionnait en tant que surprises (…) », sa terrasse sur le toit, petite place suspendue avec ses lampadaires et son jardin de roses. » En fait il s’agit plutôt d’un secret !

Car  heureux(se) le (la) journaliste qui a pu visiter le toit terrasse car lors de l’inauguration, cette dernière n’était pas ouverte au public lors de l’inauguration et ne l’est toujours pas.

Cependant le jour de l’inauguration, nous avons pu noter que des visites VIP en présence d’élus de la ville se faisaient derrière une porte dérobée du 2nd étage, porte bien gardée par du personnel de sécurité.  Les arguments de risques de sécurité qui nous ont été donnés ne nous semblent pas convaincants car si risque de sécurité il y a, toute personne au responsabilité ne prendrait pas le risque de faire visiter les lieux à des personnes extérieures non munies des équipements de protection individuelle nécessaire.

En tout cas des terrasses existent bien puisque le nouveau site de la maison des arts fait état de terrasses pouvant faire l’objet de privatisation.

Qui dit privatisation indique donc qu’elles ne seront pas ouvertes au public ?  Et pourquoi donc alors que les citoyens de la ville vont plus que largement contribuer au paiement de l’investissement et des frais de fonctionnement.

  • 3ème secret : Tarifs du cinéma et la billetterie

Le jour de l’inauguration, les tarifs du théâtre et du cinéma n’étaient pas disponibles. Pour le théâtre vu qu’il ne démarre sa saison en septembre, cela ne causait pas de problème a priori mais le cinéma démarrait son activité dès la semaine suivante. Les tarifs du cinéma étaient-ils donc un secret d’état ?

Pourtant la mairie s’était engagée à conserver les mêmes tarifs que ceux de l’ancien cinéma Gérard Philippe avant sa fermeture, tarifs qui avaient d’ailleurs été augmentés peu avant. C’est vrai que le jour de l’inauguration des habitués des ateliers d’arts plastiques ont eu la déconvenue de voire les tarifs d’abonnement aux ateliers fortement augmentés. Alors ce secret d’état n’était-il qu’un subterfuge pour cacher l’arbre qui se cache derrière la forêt.

Dès le 14 juin ouvrait le site internet de la maison des arts en indiquant que les prix des différents pôles n’étaient qu’indicatifs et seraient susceptibles d’ajustement en septembre. Pour les tarifs de cinéma des premiers prix avaient été publiés mais sans tout le détail, en particulier sans l’ensemble des tarifs réduits.

Tweet @eelv92350



Le 20 juin, étaient publiés les tarifs détaillés du cinéma mais avec une augmentation de certains tarifs dont le plein tarif et le tarif pour les enfants et cela en moins d’une semaine !

Tweet @eelv92350



maison des arts tarifs juin 2016

Pourtant dans le compte-rendu du conseil municipal du 30 juin 2016, est mentionné une décision du maire du 13 juin portant sur la billetterie du cinéma pour mise en service dès le 15 juin 2016. Donc bizarre bizarre cette incohérence d’information sur le site de la maison des arts entre le 13 et le 20 juin ?

 

décision maire 13 juin billet ciné

On en déduit aisément que le secret des tarifs le jour de l’inauguration le 11 juin était lié à la mise en attente de la décision du maire pour l’augmentation des tarifs,  augmentation que le maire ne souhaitait probablement pas communiquer ce jour festif de l’inauguration, ce qui aurait surement entaché l’empathie des visiteurs et habitués du cinéma à son égard.

Pour conclure sur l’aspect billetterie, il a été décidé lors du conseil municipal du 30 juin, que c’est l’association Plessis des Arts qui va encaisser l’ensemble des prestations de la Maison des Arts dont celles des billets de cinéma, et celles du théâtre (après signature d’un convention avec le territoire pour le théâtre). Mais pour l’instant le site internet développé par la ville n’est pas encore prévu en https,  protocole avec chiffrement requis pour sécuriser les opérations de paiement en ligne. La page actuelle du site pour la demande de contact et qui récolte des données privées n’est pas non plus protégée (cryptée) en https. Cela peut contrevenir aux règles et bonnes pratiques définies par la CNIL pour le respect de la Loi Informatique et Liberté pour les sites et téléserservice sur internet (cf page 27 et 44 du guide des collectivités territoriales de 2011). D’autre part, s’il venait l’idée à la mairie de développer une application mobile pour le site de la maison des arts, elle sera bien embêtée car Apple obligera pour toute application le recours au https dès la la fin 2016.

 

  • 4ème secret : Coût investissement et de fonctionnement

Ce 4ème secret est le secret le mieux gardé par la mairie en place : le coût de revient de la Maison des Arts que la ville et donc les citoyens de la ville vont devoir continuer de payer.

Nous avons déjà abordé au début de cet article l’absence d’information sur le coût de fonctionnement annuel de la Maison des Arts. Mais une autre info d’importance est également gardée au secret : le coût global d’investissement.

Même Madame Béatrice Robin, 4ème adjointe de la majorité LR,  en charge de la culture et du patrimoine n’avait pas connaissance le 4 juin 2016 soit une semaine avant l’ouverture de la maison des arts, du dépassement du budget prévu en 2015 et qui avait été confirmé le 14 avril 2016 à une somme constante d’autorisation de programme de 39,62 million d’euros, comme nous vous l’avions précisé dans notre article détaillé sur le budget 2016.

En effet alors qu’elle indiquait au conseil municipal du 4 juin 2016 qu’il n’y avait pas de dépassement suite à une question des élus de l’opposition, le maire et son DGS ont du infirmer ses dires mais sans pour autant préciser de combien était le dépassement ! Il a fallu attendre le conseil municipal du 30 juin, soit le dernier jour pour présenter et valider les comptes de l’année 2015, pour apprendre qu’à force d’avenants discutables (source : article JF Papot d’octobre 2015) pour des motifs parfois purement d’ordre esthétique, la facture avait dépassé les 44 Millions d’euros.

Et encore l’ordre du jour diffusé au public en séance et étonnement mise en ligne sur le site au début de la semaine du conseil municipal du jeudi 30 juin 2016, fait l’impasse sur ce montant de 44 millions d’euros au point 14, ayant pour objet la modification de l’Autorisation de Programme (AP) et de la manière suivante

« Il est proposé au Conseil Municipal d’approuver au titre de l’exercice 2016 la modification de l’AP/CP
suivante pour tenir compte de l’ensemble des dépenses des différents types de marchés, de leurs avenants passés pour la construction de la Maison des Arts
AP n° 001 Maison des Arts
Les dépenses sont financées par des subventions, le FCTVA, l’autofinancement, et l’emprunt. La taxe
d’aménagement, l’emprunt et les cessions foncières et immobilières qui constituent les principales recettes d’investissement »
Seuls les élus ont eu accès au tableau de la modification de l’AP N°001 dans le rapport de délibération :
AP 30 juin 2016
La communication de mise en ligne de l’ordre du jour sur le site internet de la ville n’est donc pas complète et cela de façon délibérée ! Mais pire les informations divulguées par la mairie au Parisien et au département des Hauts de Seine pour leur communication publique, respectivement pour l’article du 11 juin du Parisien et pour le journal HDS des Hauts de Seine de juillet août est faussée. Il est indiqué un montant de 42 millions d’euros de coût d’investissement alors que ce montant n’a jamais été divulgué de quelque manière aux élus, et que les seuls montants diffusés sont soit l’AP budget 2015 égal à l’AP initial de 2016 et d’un montant de 39,062 millions d’euros, soit l’AP diffusé le 30 juin 2016 de 44, 04 millions d’euros. Le secret devait donc être d’importance stratégique pour la mairie pour ne pas le divulguer avant l’inauguration du 12 juin 2016 !

En tout cas la réalité est sévère : une augmentation de 10% en moins de 3 moins entre le 14 avril et le 30 juin soit 4,4 millions d’euros supplémentaires, qui explique probablement le besoin d’endettement supplémentaire acté en conseil municipal le 30 juin avec un nouvel emprunt de 5 millions d’euros qui va encore alourdir notre dette annoncée de 83 millions d’euros au 1er janvier 2016.

La majorité municipale ne se contente donc plus de retarder volontairement les projets utiles et indispensables de rénovation de nos écoles Joliot Curie et François Peatrick et de repoussser pour plus tard la mise en conformité pour l’accessibilité des équipements et bâtiments publics conformément à la loi handicap de 2015,  pour finir la Maison des Arts tout en tentant de maintenir son équilibre budgétaire, mais en vain.

évolution budget médiathèque

Au bilan un projet initialement budgétisé à 21,6 millions d’euros en 2010 qui a quasiment doublé en juin 2016 !

Espérons cette fois que le montant de 44 millions d’euros est la réalité vraie. Les modalités de la  délibération du compte de gestion 2015 peut nous faire craindre le pire. JF Papot, élu de l’opposition, s’interroge sur son blog sur la légalité de la délibération qui a été votée sans que les élus n’aient pu prendre connaissance des comptes de gestion, et avec déni du droit de l’opposition pour l’accès aux informations et pour poser des questions en séance publique.

 

Conclusion

Malgré les alertes signifiées par l’opposition au maire en début d’année pour défaut de respect des règlements de transparence, le maire avec l’aval de la majorité LR du Plessis-Robinson continue de ne pas respecter les règles et bonnes pratiques de démocratie envers les élus, en particulier en terme de transparence financière pour le budget d’investissement et de fonctionnement de la Maison des Arts.

Mais ce secret financier n’occulte pas les autres secrets reflets du manquement à la démocratie locale  pour une communication publique et transparente (attribution du nom de J d’Ormesson à la médiathèque, tarif du cinéma).

En fait la mairie semble cacher au public tout ce qui pourrait ternir l’aura de ce projet pharaonique.

Cette Maison des Arts qui est annoncée être destinée aux habitant(e)s du Plessis-Robinson n’est-elle pas un projet pour servir davantage des intérêts mégalomaniaques d’ordre politique et privé ?

En effet privatiser un toit terrasse avec son jardin des roses sans accès au public ne semble pas remplir les fonctions d’intérêt général d’un centre culturel. D’autre part, l’une des premières mesures prises par le maire est d’autoriser les partis politiques à disposer des salles municipales de la maison des arts gratuitement.

Point 15 du conseil municipal du 2 juin 2016 :

décision CM 2 juin dispo salle parti

Mais devinez quel est le premier parti à en avoir fait la demande et en avoir disposé gratuitement ? Le micro parti Idées Force de Monsieur Pemezec et cela dès le 17 juin 2016, soit à peine 5 jours après son inauguration. Sur les photos mises à disposition par le maire sur son blog personnel (cf lien dans notre tweet ci-dessous), nous pouvons constater que le micro parti n’a pas fait la demande d’une simple salle de conférence au sous-sol pour une réunion publique mais de la salle de réception à l’étage équipée d’un balcon et cela pour un évènement festif, » leur traditionnelle paëlla« .

Tweet @eelv92350



A voir si tout parti de l’opposition pourra disposer réellement de la mise à disposition des salles de conférences et de la grande salle de réception dans les mêmes conditions que celles obtenues par le parti du maire ?

 

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